• 12 septembre 2016

Vivre l’Ironman d’Hawaï avec Stanton Wallace

Vivre l’Ironman d’Hawaï avec Stanton Wallace

Vivre l’Ironman d’Hawaï avec Stanton Wallace 635 862 Stanton Wallace

En accord avec ses valeurs fondamentales Stanton Wallace a le plaisir d’annoncer son soutien, pour la mythique course Ironman d’Hawaï, à l’athlète français Stéphane Lhomme.

Stanton Wallace se réjouit de participer avec lui à la reine des courses de triathlon et de le soutenir dans sa démarche, qui mobilise les valeurs de sens, de plaisir et de performance. Le sport de haut niveau n’est pas étranger au travail sur l’humain qui nous occupe depuis maintenant quinze ans. Le travail intense de préparation physique et mentale que suit Stéphane peut servir d’exemple pour tout professionnel quel qu’il soit : il s’agit d’un programme établi à l’avance, ponctué d’objectifs intermédiaires et tendu vers un but final qui nécessite à lui seul une somme considérable d’efforts et d’engagement.

Stéphane a débuté dans le triathlon sans envisager de se lancer immédiatement dans les distances folles de l’Ironman (3,8 km de nage, 180 km de cyclisme et marathon, soit 226 km au total), mais il a rapidement souhaité dépasser ses ambitions premières. « C’est le premier sens que j’y vois : le dépassement de soi, explique-t-il. L’Ironman est très vite devenu une évidence. »

Il court son premier Ironman après une blessure récente et se rend compte qu’avec une préparation suffisante, tout est envisageable. Un an plus tard, le 25 juillet 2016, il termine 2e de sa catégorie à Zurich.

Pour lui, l’entraînement est essentiel, « on ne peut pas franchir, par orgueil, toutes les étapes trop rapidement ». A l’entraînement régulier toute l’année vient s’ajouter un module spécifique de six semaines intensives avant chaque course, avec deux sessions quotidiennes. Ces semaines « terribles » peuvent mettre le moral à rude épreuve : « Psychologiquement, on peut passer par des moments un peu délicats. Mais j’ai un moyen propre à moi pour les surmonter, en fonctionnant à courtes échéances. Je découpe mon entraînement en plusieurs tranches : à chaque fois un nouveau but à atteindre. Je divise systématiquement les 45 minutes du bloc de développement, la partie la plus difficile de l’entraînement, en tranches de quelques minutes. » Chaque tranche terminée est une petite victoire qui permet de grimper progressivement jusqu’au but final.

La performance ne vient pas seule : il faut trouver l’équilibre entre le corps et l’esprit. En tant que militaire, Stéphane Lhomme a pu mettre en pratique les techniques dites TOP, techniques d’optimisation du potentiel, qui reposent sur des exercices de méditation et de respiration. La seule puissance physique ne permettrait pas d’atteindre ses objectifs : il faut entraîner le corps et le mental comme un tout, « savoir se persuader qu’il est possible, même à 4 km de la fin du marathon, après plus de 9h d’efforts, d’accélérer encore, savoir parler à ses muscles ».

Et le plaisir ? « Je le trouve au fur et à mesure des entraînements, en constatant l’évolution de mes capacités », explique Stéphane, qui ne pourrait séparer ses performances du plaisir qu’il éprouve malgré la difficulté. « J’ai toujours couru depuis l’âge de treize ans. L’association de la course, de la natation et du cyclisme presque tous les jours, j’adore ça ! Et quand je vois qu’à 42 ans, j’ai encore de la marge de progression, et mille choses à explorer, je trouve la combinaison du sens, du plaisir et de la performance. »

Trouver du sens, mais pas uniquement pour soi non plus. Stéphane connaît la valeur et la signification de l’engagement et du don, ayant passé une partie de sa carrière militaire dans les commandos de marine et évoluant aujourd’hui au GIGN. Il a récolté, lors de sa dernière course, des fonds pour l’association Entre Ciel et Mer, qui accompagne les femmes victimes du cancer du sein dans leur reconstruction après l’épreuve qu’elles ont vécue.